souvenir mémorable suite odyssée en CJ5 - le chien
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souvenir mémorable suite odyssée en CJ5 - le chien
Bien content que ma petite aventure distraye quelques Jeepers et leur fassent remonter les bons souvenirs.
Il y en a un qui remonte chez moi, je vous le livre.
En 1979, j'ai aidé un ami à remonter sa Jeep Willys depuis le Midi jusquà Orléans, à la Toussaint. Le mistral soufflait, on gelait.
Avec cette Jeep on se baladait sur la côte, elle restait chez ses parents et on s'en servait alternativement, je m'en suis même servi pour aller voir des clients. Quand il fait chaud, c'est agréable.
A l'époque, les "Jeepers" éaient rares, cette Jeep venait d'un garagiste spécialisé à St Péravie la Colombe, près d'Orléans.
On faisait de petites étapes, une étape durait le temps qu'on n'arrive plus à conduire, transis.
Premier soir, Montelimar, on cherche un hôtel : pour une raison mystérieuse, ils sont complets quand on se présente, enfin on en trouve un, ouf.
Le lendemain, repas de midi, on cherche un bon resto pour se remettre. Là aussi complet, malgré plein de tables vides. C'était un bon resto guide Michelin, on montre les tables vides, et on dit et là? Finalement on est accepté.
Ces nombreux refus nous font comprendre que l'accoutrement de protection anti-vent + anti-froid rebute ces braves commerçants, hôteliers et restaurateurs, qui préfèrent voir la "bande à Bonnot" s'installer ailleurs.
Nos bonnets, nos lunettes punks effraient. Ca peut se comprendre.
Donc 2ème soir, Dijon, après le premier refus, mon copain me dit : attend, je me change et j'y vais.
On s'arrête près d'un bon hôtel, il se présente en costard (je reste dans le véhicule) et reviens triomphant : j'ai eu 2 chambres!
Parfait.
Je gare l'engin, et je rentre dans le hall de l'hôtel avec lui, mais je reste en tenue.
Il arrive devant la proprio derrière son comptoir et lui dit : Voici mr Alrib ...
Elle lève la tête, ses yeux lui sortent des orbites et elle hurle : Ah mais ça va pas, il y a le chien!
On se regarde- et on dit en choeur "Quel chien?", on se voyait déjà à nouveau à la rue dans la nuit et le froid....
Elle montre ma canadienne avec son beau col de fourrure que je tiens sous mon bras et elle dit pointant son doigt féroce : Et ça!
Voyant son erreur, et n'ayant plus rien à dire, l'incident fut clos.
Moralité : l'habit fait le moine.
Il y en a un qui remonte chez moi, je vous le livre.
En 1979, j'ai aidé un ami à remonter sa Jeep Willys depuis le Midi jusquà Orléans, à la Toussaint. Le mistral soufflait, on gelait.
Avec cette Jeep on se baladait sur la côte, elle restait chez ses parents et on s'en servait alternativement, je m'en suis même servi pour aller voir des clients. Quand il fait chaud, c'est agréable.
A l'époque, les "Jeepers" éaient rares, cette Jeep venait d'un garagiste spécialisé à St Péravie la Colombe, près d'Orléans.
On faisait de petites étapes, une étape durait le temps qu'on n'arrive plus à conduire, transis.
Premier soir, Montelimar, on cherche un hôtel : pour une raison mystérieuse, ils sont complets quand on se présente, enfin on en trouve un, ouf.
Le lendemain, repas de midi, on cherche un bon resto pour se remettre. Là aussi complet, malgré plein de tables vides. C'était un bon resto guide Michelin, on montre les tables vides, et on dit et là? Finalement on est accepté.
Ces nombreux refus nous font comprendre que l'accoutrement de protection anti-vent + anti-froid rebute ces braves commerçants, hôteliers et restaurateurs, qui préfèrent voir la "bande à Bonnot" s'installer ailleurs.
Nos bonnets, nos lunettes punks effraient. Ca peut se comprendre.
Donc 2ème soir, Dijon, après le premier refus, mon copain me dit : attend, je me change et j'y vais.
On s'arrête près d'un bon hôtel, il se présente en costard (je reste dans le véhicule) et reviens triomphant : j'ai eu 2 chambres!
Parfait.
Je gare l'engin, et je rentre dans le hall de l'hôtel avec lui, mais je reste en tenue.
Il arrive devant la proprio derrière son comptoir et lui dit : Voici mr Alrib ...
Elle lève la tête, ses yeux lui sortent des orbites et elle hurle : Ah mais ça va pas, il y a le chien!
On se regarde- et on dit en choeur "Quel chien?", on se voyait déjà à nouveau à la rue dans la nuit et le froid....
Elle montre ma canadienne avec son beau col de fourrure que je tiens sous mon bras et elle dit pointant son doigt féroce : Et ça!
Voyant son erreur, et n'ayant plus rien à dire, l'incident fut clos.
Moralité : l'habit fait le moine.
alrib28- DEPENDANT(E)
- Nombre de messages : 201
Localisation : 28 SUD
Date d'inscription : 17/04/2011
Re: souvenir mémorable suite odyssée en CJ5 - le chien
Encore un délit de sale gueule Très bon !!!! : Une société où tout est dans les apparences...
Je me rappellerais toujours la citation d'un prof...
Etre OU paraitre à vous de choisir...
Amicalement,
Gilles
Je me rappellerais toujours la citation d'un prof...
Etre OU paraitre à vous de choisir...
Amicalement,
Gilles
pascounet71- AU DELA DES THERAPEUTIQUES
- Nombre de messages : 2575
Age : 60
Localisation : AUTUN 71
Prenom : Pascal
Date d'inscription : 29/07/2009
Re: souvenir mémorable suite odyssée en CJ5 - le chien
malheuresement ca ne m etonne pas et ca fait 30ans et je pense que c est pire maintenent!
si tu n est pas dans les clous tu fait peur
si tu n est pas dans les clous tu fait peur
yous- INCURABLE
- Nombre de messages : 692
Age : 50
Localisation : hautes vosges
Prenom : yannick
Date d'inscription : 30/04/2011
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